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mardi 4 juin 2013

PRESENTATION










Bonjour, je m’appelle Valérie. Jeune femme de 34 ans et mon fils Killian 11 ans.

Le parcourt de l'enfant handicapé, c'est un combat, une guerre, un gouffre, un trou noir. Appelez ça comme vous voulez, mais sachez que vous n'êtes pas seul, du moins pas pour toujours. 


Nous avons créé cette association pour aider les parents dans leurs recherches sur certaines maladies et certains symptômes. 

Nous avons pour but de renseigner au mieux les parents démunis face aux diagnostiques lorsqu'ils ont en un.
Nous souhaitons également accompagner les parents qui n'en n'ont pas ! 

Nous souhaitons montrer que le handicape, la différence ou l'air inexact, enrichi ! Que le regard surprend, que certains gestes étonnent.

J’espère que nous aurons l’occasion de pouvoir partager avec vous toutes les acquisitions que nous avons vécues lors de notre parcours. 

A bientôt

TROUBLES D'ATTENTION AVEC HYPERACTIVITE (TADAH)









Le trouble du déficit de l´attention avec hyperactivité est une affection neurobiologique du cerveau pouvant produire des difficultés d´attention, de l´hyperactivité et de l´impulsivité.

Le déficit d´attention reflète des difficultés de concentration. L´enfant n´arrive pas à se concentrer longtemps, il est facilement distrait, semble souvent ne pas écouter quand on lui parle, évite de s´engager dans une activité demandant une attention soutenue et perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités. 

L´hyperactivité se traduit par des difficultés à rester tranquille. L´enfant remue souvent les mains ou les pieds, parle trop, quitte souvent sa place et agit comme s´il était « monté sur des ressorts ». Quant à l´impulsivité, elle se manifeste par une tendance à l´irritabilité et par des difficultés à contrôler les émotions, les frustrations et le stress. 

« DEMANDER A UN ENFANT HYPERACTIF DE NE PAS BOUGER,C’EST COMME DEMANDER A UN SOURD DE TAPER DU PIED AU RYTHME DE LA MUSIQUE ! »

L'EPILEPSIE





Nombre d’entres nous associons l’épilepsie à l’image d’une personne secouée de convulsions ; cette manifestation ne représente toutefois qu’une forme de la maladie, mais non la plus courante. 

L’épilepsie constitue la maladie chronique du système nerveux central la plus fréquente. Le mot est issu du grec et signifie « attaque », « être saisi » ou « être pris par surprise ». Les premiers traités médicaux faisant trait à l’épilepsie remontent au 16e siècle. Selon l’OMS, environ 5% de la population mondiale auront subi au moins une fois dans leur vie des symptômes épileptiques.
Une personne peut avoir subi une crise d’épilepsie sans toutefois être épileptique. En Suisse et en Allemagne, moins de 1% de la population est touchée par ce phénomène. Le risque d’épilepsie est plus élevé au cours de l’enfance ainsi qu’à partir de l’âge de 60 ans.


Différence entre épilepsie et crise d’épilepsie

Tel que mentionné, on distingue entre l’épilepsie et la crise d’épilepsie. Dans le cas d’une crise d’épilepsie, il s’agit d’un événement isolé, qui advient soudainement et disparaît après quelques secondes ou quelques minutes. 
Il est question d’épilepsie seulement lorsque la personne subit au moins deux crises d’épilepsie en moins de 24 heures. Il s’agit dans un tel cas de changements durables au niveau du cerveau qui se manifestent sous forme de crises d’épilepsie. 


Lorsque les neurones perdent le nord

C’est comme si le cerveau perdait la mesure. Chez une personne en santé, l’activité des milliards de neurones dans le cerveau est réglée très précisément selon des signaux chimiques et électriques. Lors d’une crise d’épilepsie, cet équilibre est troublé temporairement. Les neurones produisent des décharges électriques de façon simultanée, qui se propagent dans le cerveau et touchent soit des zones cérébrales isolées ou le cerveau en entier.
La Ligue internationale contre l’épilepsie (ILAE) décrit de façon précise les différentes formes de cette maladie. On distingue entre deux groupes : les crises partielles, lorsque qu’une région du cerveau est affectée, et les crises généralisées, lorsque les décharges électriques des neurones affectent tout le cerveau.

Les symptômes se manifestent de façons différentes selon la région du cerveau dans laquelle se produit la crise locale ; il peut s’agir par exemple de troubles de la conscience ou de la perception ou encore de convulsions. Si les décharges se propagent dans tout le cerveau, on parle de crise généralisée. Les crises généralisées sont quant à elles partagées en différentes catégories, dont les formes les plus courantes sont :
  • Absences (petit mal)
Les absences sont caractérisées par des troubles de la conscience qui ne durent que quelques secondes. Les personnes concernées sont « absentes », leur regard est vide, ils peuvent subir de faibles convulsions, ne réagissent pas et ne se souviennent ensuite de rien. Les absences surviennent surtout au cours de la petite enfance et sont de moins en moins fréquentes avec l’âge.
  • Crises myocloniques 
Les crises myocloniques sont caractérisées par des élancements spastiques, courts et soudains, de groupes de muscles, et parfois de tous les muscles. Le degré de sévérité peut varier, et ces crises peuvent se manifester à tout âge.
  • Crises toniques
Les crises toniques sont caractérisées par des contractions musculaires, la plupart du temps au niveau du dos, des bras et des jambes.
  • Crises atoniques
Celles-ci se caractérisent par une perte temporaire du tonus musculaire ; le patient peut alors trébucher ou hocher de la tête de façon aléatoire.
  • Crises tonico-cloniques : le « grand mal »
Celle-ci représente la forme la plus connue, mais de loin non la plus fréquente des crises d’épilepsie. Dans la phase tonique, le patient perd conscience, les bras, les jambes et le tronc se raidissent, les pupilles se dilatent, le visage se déforme. Des spasmes des muscles de la mâchoire peuvent entraîner des morsures à la langue, aux joues ou aux lèvres. Le patient peut éprouver des difficultés à respirer et souffrir d’un manque d’oxygène.
La seconde phase, la phase clonique, survient après dix à trente secondes, et est caractérisée par des convulsions dans les bras et les jambes et une salivation extrême. La plupart du temps, la crise se termine au bout de une à deux minutes. Suivant une courte phase consciente, le patient retombe dans un sommeil profond. À son réveil, il n’a aucun souvenir de la crise mais ressent des courbatures et des maux de tête. 
  • Status epilepticus
Cette forme d’épilepsie est caractérisée par une crise qui peut durer plus d’une demi-heure, ou par de multiples crises qui se succèdent avec une telle rapidité que le patient ne peut s’en remettre. Un statut épileptique représente un cas d’urgence vitale et doit être traité immédiatement.

LES TROUBLES ENVAHISSANTS DU DEVELOPPEMENTS





Les troubles envahissants du développement (TED) regroupe un ensemble de troubles sévères du développement de l’enfant, notamment sur les plans cognitif, social, affectif, intellectuel, sensoriel et en matière d’acquisition du langage. L’autisme en est l’exemple le plus connu.





Origine

Les causes des troubles envahissants du développement (TED) ne sont pas toujours identifiées sauf pour 10 à 15 % des cas où l’origine est avérée. On parle pourtant de plusieurs facteurs possibles d’origine génétique, infectieuse, relatifs à des complications durant la grossesse ou au moment de l’accouchement. 

Fréquence

L’autisme touche 60 personnes pour 10 000. Le syndrome d’Asperger une personne sur 250. Les TED ne sont pas un handicap rare. Les TED touchent plus fréquemment les garçons que les filles.





Âge du diagnostic

Il est posé généralement durant les trois premières années de la vie mais le diagnostic peut être plus tardif selon la sévérité des symptômes et les cas de troubles envahissants du développement (TED).

Symptômes

Les troubles envahissants du développement (TED) ont en commun une association de trois catégories de symptômes : les troubles de la communication verbale et non verbale, les troubles des relations sociales, des centres d'intérêts restreints et/ou des conduites répétitives. Les personnes atteintes de TED ont du mal à s’adapter aux changements de l’environnement. La sévérité des symptômes est variable d’une personne à l’autre. La variabilité de l’expression clinique résulte non seulement du degré d’autisme qui diffère d’une personne à l’autre mais aussi de l’association des TED à d’autres troubles (retard mental, troubles moteurs, sensoriels et perceptifs, épilepsie…)

Traitements

Il n’existe pas de traitement curatif. L’éducation et la rééducation (psychomotricité, kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie, orthoptie), doivent être entreprises dès le plus jeune âge en fonction des problèmes rencontrés. Ces interventions permettent d’améliorer la qualité de vie des personnes autistes et leurs donnent la possibilité de progresser. Un soutien psychologique peut être possible pour un adolescent ou une jeune adulte qui prend conscience et souffre de son handicap.

L'AUTISME









1. Les interactions sociales :
  • Difficultés dans les comportements sociaux non verbaux (regards, expressions du visage   etc.)
  • Difficultés dans le développement de relations avec les pairs
  • Manque de spontanéité, de partage
  • Pas de partage émotionnel avec autrui ou de réciprocité sociale
2. La communication :
  • Développement du langage en retard ou absence de moyen de communication
  • Absence de communication, de conversation avec autrui
  • Langage répétitif ou stéréotypé
  • Pas de jeu de « faire semblant » ou de jeux d’imitation sociale
3. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements :
  • Centres d’intérêt restreints
  • Rituels
  • Gestes stéréotypés et répétitifs

LA DELETION CHROMOSOME 16P11.2



Délétion



Le 16p11.2 microdélétion


« C’est de la joie d’être à ses côtés. Elle nous a appris tellement de choses. Sa façon de voir le monde sans les soucis et sans la peur c’est encourageant »
« Quand il était enfant il avait un caractère beau et honnête. Même qu’il avait des problèmes mentaux il était doux et incapable d’être méchant »
« Il a beaucoup d’humour, il est adorable à sa façon, je ne le changerait pour rien au monde. Il est incroyablement brave et courageux »

Découvrant le diagnostique
Qu’est-ce que ça veut dire quand quelqu’un de ta famille a une microdélétion du 16p11.2 ? la personne avec la microdélétion a un petit peu moins de matériel génétique dans les cellules de son corps que les autres personnes. Généralement, pour un développement normal il faut la bonne quantité de matériel génétique ni trop ni moins. Néanmoins, chez certaines personnes le 16p11.2 microdélétion ne semblent avoir aucune conséquence. D’autres ont des problèmes de développement, de langage, de comportement, d’apprentissage, ou de santé dont le matériel génétique extra en est la cause. 
Qu’est-ce qu’une 16p11.2 microdélétion
Cette partie du chromosome 16 s’appelle p11.2. les personnes avec une microdélétion nt un petit bout de moins dans leur p11.2 de la chaine ADN.  Typiquement le petit bout extra commence autour de 29.670.000 et fini vers 30.200.000.  
Le chromosome 16 est un des 23 paires de chromosomes des cellules du corps qui contiennent le matériel génétique. 
Est-ce que toutes les personnes avec une 16p11.2 microduplication ont exactement la même quantité de matériel génétique extra ?
Non. La plupart des gens ont du matériel génétique en plus qui se trouve entre 29.670.000 et 30.200.000. Cette microduplicatio typique inclut 27 gênes connus. Nous savons ce que certains de ces gênes font mais pas tous. Beaucoup d’autres personnes ont un désordre différent connu comme 16p11.2 microdeletion, dans lequel un segment du chromosome 16 n’est pas en plus mais il est manquant.  Demandez à votre généticien.

Dans ta famille, est-ce que le 16p11.2 microdélétion est héréditaire ou pas ?
16p11.2 microdélétion  peut disparaitre de nulle part sans aucune raison. 

Les études montrent que dans la plupart des cas il est hérédité. La seule façon d’en être sure est de contrôler les chromosomes des deux parents, même s’ils sont en bon santé. Si l’un des parents a la même microdélétion alors nous supposons qu’il a été hérédité. Si les deux parents ont des chromosomes normaux la microdélétion est nouvelle. Le terme génétique pour cela est nouveau. Un 16p11.2 microdélétion nouveau arrive par une erreur dans la formation des cellules du sperme ou de l’ovule ou dans les jours suivant la fertilisation. 
En tant que parent il n’y a strictement rien que vous auriez pu faire pour éviter cette malformation. Aucun facteur environnemental, alimentaire,  de lieu de travail ou de style de vie connu n’est à l’origine de cette microduplication. Rien de ce que l’un ou l’autre des parents aient fait avant ou pendant la grossesse n’est la cause de cette condition. Donc personne n’en a la faute et il n’y a aucune raison de se sentir responsable. 
Y a-t-il des personnes avec une microdélétion 16p11.2 qui se sont développées normalement et qui n’ont aucune difficulté de langage, d’apprentissage, de comportement ou de santé ? 
Oui, il y en a. le 16p… peut être silencieux. Certains parents, frères et sœur ont la même 16p… mais n’ont aucun aspect anormal. Les signes peuvent être si subtiles que l’on ne s’en rend même pas compte. 
L’effet de la microdélétion sur le développement, le comportement ou la santé peut être à peine perceptibles ou très sévères. C’est un peu comme les infections comme la grippe qui peuvent être légères ou graves.
Si une personne de la famille a une 16p11.2 microdélétion légère, est-ce que chez les autres de la famille elle sera aussi légère ?
Pas nécessairement. Il y a beaucoup de variation parmi des différents membres de la famille ayant la même microdélétion.  Nous savons que même si une personne est peu affecté par la microdélétion d’autres peuvent l’être sévèrement. 

Votre centre de génétique devrait vous offrir des conseils avant une autre grossesse surtout si vous avez déjà un enfant avec le 16p.. le diagnostic prénatale autour de la 11ème semaine est possible si c’est ce votre choix.
Est-ce que mon enfant ayant une 16p… aura des enfants touchés par la même condition ?  
A l’âge adulte l’enfant avec 16p voudra surement avoir des enfants. Nous ne connaissons pas cette condition depuis assez longtemps pour être sure de ses effets sur la fertilité mais il est probable que la fertilité soit normale.  La chance de le transmettre est de 50%. Leur capacité de s’occuper d’un enfant dépendra de leur propre capacité d’apprentissage. 
Le rapport CGH
Le laboratoire qui trouve le 16p11.2 microdeletion vous enverra un rapport qui ressemblera à ceci :
Arr 16p11.2 (29674061-30235818)x3. 
L’analyse utilise une technologie appelée microarray, les paires basiques qui se trouvent entre 9674061 (aprox 29Mb) et 30235818 (aprox. 30Mb) seraient répétées ou dupliquées. Le premier long chiffre  soustrait au deuxième vous donne 561,757. Ceci est le nombre de paires basiques qui sont répétés. Le x3 signifie qu’il y a trois copies de ces paires basiques et non pas deux – une dans chaque chromosome 16.

Les traits les plus probables

Les traits varient beaucoup même parmi les membres d’une même famille. Ils ne touchent pas tous les individus et ils peuvent être plus ou moins évidents chez chaque individu.

Les traits les plus communs sont :
Un retard du début du langage et dans le développement langagier
Des possibles traits physiques ou faciales inusuels mais légers 
Du retard pour apprendre à s’asseoir, bouger et marcher
Un besoin de soutien pour l’apprentissage
La probabilité d’avoir un comportement difficile augmente
Les probabilités d’avoir des syndromes comme l’autisme ou le spectre de l’autisme augmentent 
La probabilité d’avoir des problèmes mentaux augmente
Chez certains un défaut de naissance qui pourrait provoquer des problèmes de santé
Une possible tendance à être en sur-poids
Une possible vulnérabilité aux crises ou attaques

Une possible vulnérabilité à l'épilepsie

Une possible vulnérabilité à la scoliose du dos 

Une possible vulnérabilité aux problèmes de satiété alimentaire


D'après notre expérience familiale depuis plus de 9 ans maintenant, nous restons à 
votre disposition si vous souhaiter partager vos expériences ! 

N'hésitez pas à prendre contact avec nous. 



Traduction:   
Monique Schoch, faculté de Plurilinguisme et langues étrangères UNIFR
Texte:  
Unique Support and Information Rare Chromosome Disorder Group

LA DUPLICATION 16P11.2




Duplication 



Le 16p11.2 microduplication

« C’est de la joie d’être à ses côtés. Elle nous a appris tellement de choses. Sa façon de voir le monde sans les soucis et sans la peur c’est encourageant »
« Quand il était enfant il avait un caractère beau et honnête. Même qu’il avait des problèmes mentaux il était doux et incapable d’être méchant »
« Il a beaucoup d’humour, il est adorable à sa façon, je ne le changerait pour rien au monde. Il est incroyablement brave et courageux »

Découvrant le diagnostique
Qu’est-ce que ça veut dire quand quelqu’un de ta famille a une microduplication du 16p11.2 ? la personne avec la microduplication a un petit peu plus de matériel génétique dans les cellules de son corps que les autres personnes. Généralement, pour un développement normal il faut la bonne quantité de matériel génétique ni trop ni moins. Néanmoins, chez certaines personnes le 16p11.2 microduplication ne semblent avoir aucune conséquence. D’autres ont des problèmes de développement, de langage, de comportement, d’apprentissage, ou de santé dont le matériel génétique extra en est la cause. 
Qu’est-ce qu’une 16p11.2 microduplication
Cette partie du chromosome 16 s’appelle p11.2. les personnes avec une microduplication ont un petit bout de plus dans leur p11.2 de la chaine ADN.  Typiquement le petit bout extra commence autour de 29.670.000 et fini vers 30.200.000.  
Le chromosome 16 est un des 23 paires de chromosomes des cellules du corps qui contiennent le matériel génétique. 
Est-ce que toutes les personnes avec une 16p11.2 microduplication ont exactement la même quantité de matériel génétique extra ?
Non. La plupart des gens ont du matériel génétique en plus qui se trouve entre 29.670.000 et 30.200.000. Cette microduplicatio typique inclut 27 gênes connus. Nous savons ce que certains de ces gênes font mais pas tous. Beaucoup d’autres personnes ont un désordre différent connu comme 16p11.2 microdeletion, dans lequel un segment du chromosome 16 n’est pas en plus mais il est manquant.  Demandez à votre généticien.
Cet enfant a une 16p11.2 microduplication. Mais ce n’est pas une microduplication typique. Ces deux enfants de 7 ans sont jumeaux mais celui à gauche est beaucoup plus petit que son frère qui a des chromosomes normaux. Voir photo page 
Dans ta famille, est-ce que le 16p11.2 microduplication est héréditaire ou pas ?
16p11.2 microduplication peut apparaitre de nulle part sans aucune raison ou elle peut être hérédité de l’un des parents. Les études montrent que dans la plupart des cas il est hérédité. La seule façon d’en être sure est de contrôler les chromosomes des deux parents, même s’ils sont en bon santé. Si l’un des parents a la même microduplication alors nous supposons qu’il a été hérédité. Si les deux parents ont des chromosomes normaux la microduplication est nouvelle. Le terme génétique pour cela est nouveau. Un 16p11.2 microduplication nouveau arrive par une erreur dans la formation des cellules du sperme ou de l’ovule ou dans les jours suivant la fertilisation. 
En tant que parent il n’y a strictement rien que vous auriez pu faire pour éviter cette malformation. Aucun facteur environnemental, alimentaire,  de lieu de travail ou de style de vie connu n’est à l’origine de cette microduplication. Rien de ce que l’un ou l’autre des parents aient fait avant ou pendant la grossesse n’est la cause de cette condition. Donc personne n’en a la faute et il n’y a aucune raison de se sentir responsable. 
Y a-t-il des personnes avec une microduplication 16p11.2 qui se sont développées normalement et qui n’ont aucune difficulté de langage, d’apprentissage, de comportement ou de santé ? 
Oui, il y en a. le 16p… peut être silencieux. Certains parents, frères et sœur ont la même 16p… mais n’ont aucun aspect anormal. Les signes peuvent être si subtiles que l’on ne s’en rend même pas compte. 
L’effet de la microduplication sur le développement, le comportement ou la santé peut être à peine perceptibles ou très sévères. C’est un peu comme les infections comme la grippe qui peuvent être légères ou graves.
Si une personne de la famille a une 16p11.2 microduplication légère, est-ce que chez les autres de la famille elle sera aussi légère ?
Pas nécessairement. Il y a beaucoup de variation parmi des différents membres de la famille ayant la même microduplication. Nous savons que même si une personne est peu affecté par la microduplication d’autres peuvent l’être sévèrement. 
Est-ce que ça peut arriver à nouveau ?
Dans les familles ou aucun des parents n’est porteur de la microduplication la probabilité d’avoir un autre enfant avec le 16p… est la même que pour tout le monde. Il peut arriver que le sang des parents ne montre pas de 16p11 mais leur sperme ou ovules le développent, les généticiens appellent ça « germline mosaicism » ces parents  peuvent avoir plus d’un enfant avec 16p..
Dans les famille ou le 16p.. a été hérédité de l’un des parents la probabilité d’avoir un deuxième enfant avec 16p est de 50% dans chaque grossesse. L’effet de la microduplication sur le développement, la santé ou le comportement de l’enfant ne peut pas être prévu. 
Votre centre de génétique devrait vous offrir des conseils avant une autre grossesse surtout si vous avez déjà un enfant avec le 16p.. le diagnostic prénatale autour de la 11ème semaine est possible si c’est ce votre choix.
Est-ce que mon enfant ayant une 16p… aura des enfants touchés par la même condition ?  
A l’âge adulte l’enfant avec 16p voudra surement avoir des enfants. Nous ne connaissons pas cette condition depuis assez longtemps pour être sure de ses effets sur la fertilité mais il est probable que la fertilité soit normale.  La chance de le transmettre est de 50%. Leur capacité de s’occuper d’un enfant dépendra de leur propre capacité d’apprentissage. 
Le rapport CGH
Le laboratoire qui trouve le 16p11.2 microduplication vous enverra un rapport qui ressemblera à ceci :
Arr 16p11.2 (29674061-30235818)x3. 
L’analyse utilise une technologie appelée microarray, les paires basiques qui se trouvent entre 9674061 (aprox 29Mb) et 30235818 (aprox. 30Mb) seraient répétées ou dupliquées. Le premier long chiffre  soustrait au deuxième vous donne 561,757. Ceci est le nombre de paires basiques qui sont répétés. Le x3 signifie qu’il y a trois copies de ces paires basiques et non pas deux – une dans chaque chromosome 16.

Existe-t-il un syndrome appelé 16p11.2 microduplication ?
Non, un tel syndrome n’existe pas. Bien que nombreuses personnes avec le 16p11.2 microduplication aient des traits similaires, ceux-ci sont trop variés pour qu’on puisse parler d’un syndrome. En plus, le 16p11.2 microduplication ne sont connus que depuis quelques années et il n’est donc pas certains quelles traits sont provoqués par le matériel génétique extra. 
Est-ce commun d’avoir un 16p11.2 microduplication ?
Les estimations montrent que pour chaque 10.000 personnes de la population générale seulement trois ont une 16p11.2 microduplication. Elle est un peu plus fréquente chez les personnes ayant des problèmes de langage ou psychiatriques, on compte quatre personnes sur 10.000. Si ces estimations sont correctes les 16p11.2 microduplications ne sont pas rares, dans un monde avec une population de 7 milliards plus de 2 millions de personnes auront cette condition. 
Les traits les plus probables
Les traits varient beaucoup même parmi les membres d’une même famille. Ils ne touchent pas tous les individus et ils peuvent être plus ou moins évidents chez chaque individu.

Les traits les plus communs sont :
Un retard du début du langage et dans le développement langagier
Des possibles traits physiques ou faciales inusuels mais légers 
Du retard pour apprendre à s’asseoir, bouger et marcher
Un besoin de soutien pour l’apprentissage
La probabilité d’avoir un comportement difficile augmente
Les probabilités d’avoir des syndromes comme l’autisme ou le spectre de l’autisme augmentent 
La probabilité d’avoir des problèmes mentaux augmente
Chez certains un défaut de naissance qui pourrait provoquer des problèmes de santé
Une possible tendance à être en sous-poids
Une possible vulnérabilité aux crises ou attaques

Le retard dans le début du langage et dans le développement langagier
Un retard du langage est très commun mais non pas universel, il peut être le premier signe d’un retard du développement. Les parents peuvent se rendre compte que leur bébé ne babille pas ou qu’il ne dit pas de mots.
Le retard semble toucher la parole mais aussi la compréhension. Les enfants de unique ont généralement souri normalement mais ils n’ont pas dit leur premier mot reconnaissable avant 16mois à 4-5ans, et même plus tard chez certains enfants. Cependant tous les enfants de unique ont réussi à parler même si certains utilisent des signes, des gestes des objets ou des photos pour renforcer leur communication et chez certains la communication n’est pas totalement claire.
(voir deux témoignages)
Des possibles traits physiques ou faciales inusuels mais légers 
Votre enfant avec une 16p11.2 microduplication ressemblera le plus souvent aux autres membres de votre famille. Il se pourrait qu’ils présentent quelques traits physiques ou faciales inusuels mais ne seront pas forcement les même que chez d’autres enfants avec 16p11.2 microduplication. Il n’existe pas un certain « look » typique pour 16p11.2 microduplication. Certains pourraient avoir une tête légèrement plus petite. 
Du retard pour apprendre à s’asseoir, bouger et marcher
Un léger retard de mobilité pourrait se présenter mais ça n’a pas été le cas chez les enfants de unique dont la plupart a appris à bouger, marcher et se tenir à l’âge normal. Jusqu’à maintenant tous les individus présentant 16p11.2 microduplication ont appris à marcher. 
Certains bébés mais non pas tous ont peu de masse musculaire et sont mou au toucher, cette hypotonie est une des causes du retard dans la mobilité normale, certains auront des articulations trop relaxées et auraient besoin de support pour marcher ou bouger.
Les enfants de unique  ont marché de manière indépendante entre 11 et 18 mois et ont grimpé des escaliers à l’âge de 2 ans environ. Ils étaient souvent maladroits au début et avaient une tendance à tomber et trébucher. Ceux avec peu de masse musculaire ont une tendance à fatiguer plus vite et une démarche inusuelle pourrait persister à l’âge adulte. Ces enfants ont néanmoins pu effectuer et profiter de nombreuses activités physiques et sportives.     
(deux témoignages)  
Un besoin de soutien pour l’apprentissage
Il est très probable qu’un soutien spécial pour l’apprentissage soit nécessaire. Typiquement, les compétences des individus sont normales ou un peu limitées. Lorsque le QI a été mesuré celui-ci se place dans les rangs entre 50-110 la moyenne normale se trouvant à 100. L’expérience de unique est que la plupart d’enfant peuvent apprendre à lire, écrire et utiliser un ordinateur. Suivant le système scolaire local certains enfants commencent leur éducation dans un contexte normal, travaillant dans des petits groupes et allant vers un environnement d’apprentissage renforcé ou spécialisé pour compléter leur éducation.
(deux témoignages)
La probabilité d’avoir un comportement difficile augmente
Plusieurs études montrent des troubles d’humour et de comportement dans une minorité de jeunes avec 16p11.2 microduplication. Le plus souvent les enfants sont hyperactifs avec des troubles d’attention [ADHD/ déficit d’attention et hyperactivité] mais d’autres types de problèmes de comportement ont été trouvés également. 2/7 enfants de unique présentent des ADHD. Un enfant sur 15 a eu des troubles d’anxiété et dans une autre étude 4/10 enfants ont présenté des épisodes d’agressivité. 
(deux témoignages)
  • Les probabilités d’avoir des syndromes comme l’autisme ou le spectre de l’autisme augmentent 

Le 16p11.2 microduplication typique se trouve le plus souvent chez des enfants et des adultes diagnostiqués avec autisme ou un trouble du spectre de l’autisme comme le syndrome d’Asperger. Cependant seulement une minorité de personnes avec le 16p11.2 microduplication ont de l’autisme ou des traits autistiques. Des traits autistiques ont été observés chez la moitié des membres de unique, tous des hommes. 
Les 16p11.2 microduplication et microdeletion  représentent le deuxième plus fréquent désordre des chromosomes  associé à l’autisme mais jusqu’à maintenant aucun gêne responsable n’a été idéntifié.
Avoir le 16p11.2 microduplication pourrait augmenter le risque d’autisme mais des facteurs additionnels sont probablement nécessaires pour développer de l’autisme. Ceci concerne spécialement personnes, surtout les garçons et les hommes avec 16p11.2 microdélétion. Ceci suggère qu’une chaine de gênes vers la région de microdeletion/duplication est perturbée et pourrait produire des changement dans le développement du cerveau qui pourrait se manifester par des retard développement et de l’autisme.  Ces gênes incluent des gênes responsables de l’interaction entre les cellules.      
La probabilité d’avoir des problèmes mentaux augmente
Le 16p11.2 microduplication typique se trouve le plus souvent chez des enfants et des adultes diagnostiqués avec des problèmes mentaux que chez la population générale. Cependant seulement une minorité de personnes avec le 16p11.2 microduplication présentent des problèmes mentaux. Des cas d’anxiété, dépression, troubles bipolaires et de la schizophrénie ont été retrouvés. 
Avoir le 16p11.2 microduplication pourrait augmenter le risque des problèmes mentaux mais des facteurs additionnels sont probablement nécessaires pour développer des problèmes mentaux. Aucun enfant de unique n’a été diagnostiqué avec des problèmes mentaux.
Chez certains bébés un défaut de naissance pourrait provoquer des problèmes de santé touchant des organes du corps mais ce ne sera pas forcément le cas
Certains bébés avec 16p11.2 microduplication naissent en parfaite santé. D’autres ont des défauts de naissance qui peuvent être mineurs ou sévères. Des problèmes de naissance sont apparus chez très peu d’enfants avec 16p11.2 microduplication donc il pourrait s’agir d’une coïncidence. Il n’y a aucune certitude que ceux-ci aient été causés par la 16p11.2 microduplication. 
De seulement 41 cas connus, deux bébés sont nés avec une hernie du diaphragme, deux autres sont né avec un palais fendu. 5/28 personnes avec 16p11.2 microduplication présentent des anomalies dans la structure du cerveau observables dans les IRM. Certains bébés sont nés avec des problèmes de cœur, des reins, des intestins, dans la cage thoracique, le cou ou la colonne vertébrale dont un avec une scoliose.  
Une possible tendance à être en sous-poids
 Es résultats des études suggèrent que les personnes avec 16p11.2 microduplication ont une tendance à être en sous-poids. Les données d’unique confirment ce fait, les individus décrits sont relativement grands mais plutôt maigres et manquant de masse musculaire.
Par contre une tendance à l’obésité et le surpoids se présentent chez des enfants et des adultes avec 16p11.2 microdélétion, cette condition se présente comme la deuxième cause génétique la plus fréquente de l’obésité. 
Une possible vulnérabilité aux crises ou attaques
La plupart des enfants avec 16p11.2 microduplication n’ont jamais eu des crises. Seulement une minorité en ont eu 15%. La 16p11.2 microduplication est donc bien associé à un risque de crise ou d’attaque, le type et la sévérité des crises sont très variables. 
Typiquement celles-ci commencent avant l’âge de 12mois et sont facilement contrôlées avec des médicaments antiépileptiques  et ont tendance à disparaître ou diminuer durant l’enfance. Un bébé a été diagnostiqué avec un type rare d’épilepsie appelé malignant migrating partial seizures de l’enfance. Les crises ont commencé dès les premiers jours de vie et elles ont pu été traitées correctement dès le 5ème mois. Un autre enfant a présenté des crises partielles contrôlées avec des médicaments antiépileptiques. 

Parmi les gênes qui sont dupliqués, trois seraient impliqués dans le cerveau et pourraient être responsables des crises. 

Suggestions de dépistage et de gestion
Nous recommandons que toute personne avec une 16p11.2 microduplication diagnostiquée suive un examen médical, un contrôle générale de tous ces organes, et une évaluation développementale. S’il a des symptômes qui suggèrent des crises une consultation neurologique et un EEG sont recommandés. S’il y des symptômes neurologiques en relation avec la colonne vertébrale celle peut être examinée avec un IRM, mais ce n’est pas une recommandation générale dans tous les cas.  
Les thérapies mentionnées précédemment peuvent améliorer les résultats. Des thérapies langagières doivent commencer dès le plus jeune âge. Des évaluations du développement et de dépistage devraient être régulières.
   
Traduction:   
Monique Schoch, faculté de Plurilinguisme et langues étrangères UNIFR
Texte:  
Unique Support and Information Rare Chromosome Disorder Group